Services à thé japonais

Les Japonais, avec les Chinois et les Anglais, font partie des ethnies les plus proches du thé. Après être apparu en Chine il y a 5 000 ans, le thé a conquis le Japon avant de parcourir le reste du monde.

Des codes et traditions sont alors associées à la dégustation de cette boisson chaude, parfois même une dimension spirituelle. Découvrez notre riche collection de services à thé japonais.

 

Qui doit assurer le service du thé au Japon ?

Selon les traditions culturelles, la personne attitrée au service du thé change. La cérémonie du thé, au Japon, est menée par un maître du thé. Ce professionnel est spécialement formé au service du thé, considéré comme un art, et aux rituels très précis qui vont avec.

Dans la plupart des cultures, servir le thé représente un honneur. Les symboliques associées tournent autour de l'accueil, du respect et du partage.

Quel est le thé japonais qui fait maigrir ?

Le thé associé aux effets minceur est le thé vert en général, puisque c’est celui qui contient le plus de catéchine. Cette molécule est un antioxydant, qui produit donc un effet diurétique et brûle-graisse assez important. Les propriétés diurétiques favorisent le transit et le drainage, donc l’élimination de poids.

Dans le cadre d’un programme minceur, les thés verts japonais sont préconisés (notamment le sencha, le matcha ou le genmaïcha), car ils se démarquent par leur taux élevé de théine. La caféine contenue dans le thé active le métabolisme et permet d’éliminer plus de calories.

Choisissez un thé de qualité et consommez-en régulièrement (environ trois tasses quotidiennes). En parallèle, bien sûr, vous devez adopter un mode de vie sain, un régime alimentaire équilibré et une activité sportive régulière. Le thé produit des bienfaits, mais pas des miracles.

Quels sont les thés japonais ?

Voici les variétés les plus répandues de thés japonais :

- Sencha (riche en antioxydants et modéré en caféine) est le thé le plus consommé au Japon, il accompagne la majorité des repas ;

- Bancha (faible en caféine) arrive en seconde place des thés les plus consommés au Japon, son nom signifie d’ailleurs “thé commun”. Ce thé vert est torréfié, ce qui en fait un thé ambré aux saveurs douces et parfumées, idéales pour accompagner les repas ;

- Genmaïcha (faible teneur en théine) contient un mélange de thé vert et de riz grillé, offrant un léger goût de noisette ou de pop-corn ;

- Gyokuro (fort en caféine) s’avère le plus rare, donc le plus cher, des thés japonais. Pour le produire, les théiers doivent être privés de lumière pendant les trois semaines précédant la récolte, afin de booster la production de théine et de chlorophylle.

- Hôjicha (pauvre en théine) est un thé torréfié à 200 °C, comme le café. C’est pourquoi ses arômes comprennent une note de caramel grillé. Les personnes aux estomacs fragiles (comme les enfants ou les personnes âgées) peuvent le consommer sans risque.

- le matcha, thé vert réduit en poudre, provient du plant de tencha. À la manière du gyokuro, les théiers sont concentrés en antioxydants. Outre les boissons chaudes, la poudre matcha sert aussi à assaisonner des plats.

Quelle est la différence entre un thé vert japonais et un thé vert chinois ?

Le thé vert, incontournable des cultures japonaises et chinoises, a pour particularité de ne pas être oxydé comme le thé noir. L’action des enzymes oxydantes est stoppée par un processus de chauffe juste après la cueillette. Pour l’exemple du thé vert chinois et du thé vert japonais, ce sont les méthodes utilisées pour garder le thé vert qui en redéfinit les arômes.

En Chine, on chauffe une cuve en métal pour produire une chaleur sèche qui conserve les saveurs florales des feuilles de thé. De plus, cela ajoute une saveur grillée et végétale. Au Japon, en revanche, on utilise la vapeur pour stopper l’oxydation. Cette humidité donne une caractéristique iodée et marine aux thés verts.